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Les amis de Cécile organisent une soupe solidaire à Nanterre pour la soutenir

18.03.2023
Les amis de Cécile de Nanterre

Cécile Kohler, notre amie de la ville de Nanterre, où nous habitions tous ensemble, et professeure agrégée de lettres modernes, est une otage d’Etat en Iran depuis le 7 mai 2022. Elle était partie en voyage touristique avec son conjoint pendant les vacances scolaires et n’a jamais pu revenir librement en France, puisqu’elle a été emprisonnée sous des motifs fallacieux que ses proches réfutent fermement.

Par amitié de sa part, Catherine, une amie Nanterrienne, voulait mener une action pour Cécile et sa famille, afin de témoigner du soutien de ses proches de Nanterre. Elle a donc eu l’idée d’organiser une soupe solidaire au sein d’une association locale le samedi 18 mars, que nous remercions chaleureusement pour leur aide.

Pour ce repas, nous étions 26 amis présents pour soutenir Cécile. Le principe était de reverser 5€ par personne à l’association Liberté pour Cécile. Ce sont finalement 30 personnes qui ont décidé de s'associer avec un premier don de 218€ tout en appelant à l’adhésion au comité de soutien, et à poursuivre la solidarité pour la libération de Cécile Kohler.

« Si vous connaissiez Cécile, vous rencontreriez une jeune femme avenante, très très sympathique... l'innocence même, incapable d'actes malveillants envers qui que ce soit. Son visage, son sourire c'est son naturel. Mon âme est brisée chaque jour qui passe la sachant détenue ainsi, c'est tout simplement inhumain... »   Catherine

En effet, depuis plus de 10 mois, Cécile est injustement privée de liberté, de ses proches et de ses droits fondamentaux, accusée à tort d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Elle reste à ce jour privée d’avocat indépendant, de visite consulaire (elle n’en a bénéficié que d’une seule de 10 minutes le 23 novembre 2022) et de contacts réguliers avec sa famille et son conjoint, malgré nos demandes répétées.

Nous sommes donc très inquiets sur son état de santé psychologique face à un tel isolement matériel et social depuis plus de 315 jours maintenant. La situation nous est d’autant plus insupportable que Cécile n’a rien fait de répréhensible et ne mérite pas d’être emprisonnée contre sa volonté, où ses droits les plus élémentaires sont continuellement niés.

À l'issue de ce repas convivial, nous réaffirmons son innocence et nous demandons qu’elle puisse obtenir régulièrement des visites consulaires et des appels avec sa famille, ainsi que sa libération pour permettre son retour auprès de ses proches.

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