Cécile Kohler, enseignante française, est détenue injustement en Iran depuis 18 mois
7 mai 2022 – 7 novembre 2023… Ce mardi, cela fera 18 mois que Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris, sont injustement emprisonnés en Iran. Plus que jamais, le Comité de soutien Liberté pour Cécile renouvelle son appel à libérer l’enseignante de lettres modernes du lycée Les Pierres- Vives de Carrières-sur-Seine (Yvelines).
« Cécile est épuisée. Elle m’a parue désespérée lors de l’appel vidéo qu’elle a été autorisée à me passer le 1er novembre », témoigne sa sœur Noémie, présidente du Comité de soutien. « Cécile m’a appelée directement. La connexion n’était pas trop mauvaise mais la communication a été coupée en plein milieu. Jusqu’à présent, Cécile faisait preuve d’un grand courage, elle se voulait rassurante. Là, son visage était grave, très pâle. Elle m’a parue désespérée, épuisée. Elle ne comprend pas pourquoi elle est emprisonnée depuis 18 mois. Elle ne peut pas envisager de passer les fêtes de fin d’année loin de nous en Alsace. Je n’ai même pas eu le temps de lui donner des nouvelles de la famille. Cet appel m’a retournée. Cécile est complètement coupée du monde. On ignore le niveau d’information qu’elle a vis-à-vis de sa propre situation. Nous sommes extrêmement inquiets pour sa santé physique et morale. On ne sait pas combien de temps elle va tenir. Ni elle, ni nous n’avons de perspective ou d’échéance. On ne voit pas le bout du tunnel. Elle comme nous sommes épuisés », ajoute Noémie Kohler qui précise que « Cécile nous a dit avoir reçu des livres que nous lui avons envoyés mais nous ne savons pas si c’est vrai car elle parle sous la contrainte. Pour l’heure, nous ne pouvons pas correspondre par courrier. Les contacts se limitent à ces rares appels et aux deux visites consulaires, de quelques minutes, de l’ambassadeur. »
Au regard de la situation internationale, le Comité de soutien Liberté pour Cécile appelle l’opinion publique et les autorités à ne pas oublier les quatre otages français injustement détenus en Iran et à tout mettre en œuvre pour obtenir leur libération rapide.
